Allo Papa ?? Où elle est Maman ??

Va voir ce site... tout y est expliqué.

Il y a le congé parental et l'allocation parentale d'éducation...

Voilà le lien

http://www.infobebes.com/htm/droit/article.asp?id_rubrique=40&id_sous_rub=131

En Belgique, il n'y a t'il pas de dispositif analogue ??

Mais oui, il y en a un mais ça s'appelle plutôt "interruption de carrière" - à temps plein ou à temps partiel. Le congé parental, c'est plutôt pour les absences de durée relativement courte - par exemple à l'occasion d'une naissance ou d'une adoption.

Et si je me souviens bien, il doit y avoir une directive européenne à ce sujet et je pense qu'on en traite aussi dans au moins une norme de l'OIT (Organisation internationale du Travail).

Quant au revenu de remplacement octroyé dans le cadre du congé parental ou d'une interruption de carrière, c'est intéressant dans la mesure où l'on ne dépasse pas un certain niveau de revenu professionnel.

Tout comme le travail à temps partiel, d'ailleurs.

Nous avons aussi un système de congé "familial" pour les personnes qui doivent s'occuper d'un parent malade qui exige des soins importants (mais c'est limité au premier degré de parenté, je crois). Je me demande tout de même si ce n'est pas réservé au secteur public, ce régime.

Arf, ça fait à peine plus d'un an que j'ai quitté le boulot et j'en suis déjà à 100.000 années-lumières de là !

Maintenant, pour en revenir au fond de la question, je ne vois pas en quoi il est mieux pour un enfant d'avoir sa mère à la maison plutôt que son père.

Pour moi, c'est encore un "reste" des habitudes et contraintes du passé.

Tout comme le fait de voir d'un mauvais oeil qu'une femme gagne plus d'argent que son conjoint ou partenaire.

Et aussi le clivage des rôles au sein de la famille.

Alain l'a dit : il ne faut pas généraliser sur la base de cas personnels.

Mais pour moi, avoir eu mon père à la maison jusqu'à mes 10 ans a été une expérience merveilleuse. Sans lui, je ne serais pas devenue ce que je suis.

L'important n'est pas non plus d'être présent pendant des heures mais de bien utiliser le temps libre qu'on a. Pour moi, il est plus important de dialoguer avec un enfant même pendant un temps plus limité, plutôt que de lui donner tous les jours des vêtements propres et des repas à heures fixes.

Moi, j'ai eu tout ça parce que ma mère se crevait à la tâche après son boulot. Par contre, les dialogues se limitaient le plus souvent à des injonctions parce que c'était elle qui "punissait" en passant parfois ses nerfs sur moi.

Avec mon père, on ne se parlait beaucoup mais quand on parlait, c'était toujours intéressant et constructif.

Les jours où ma mère était à la maison, c'était un cauchemard parce que je ne pouvais pas faire un pas dans la maison sans qu'elle me demande où j'étais et ce que je faisais. J'en ai encore les boules.

L'ennui, dans cette société productiviste, c'est que les gens qui travaillent à l'extérieur - peu importe le sexe - rentrent chez eux crevés et ça laisse peu de place pour l'éducation.

Ainsi, les pères ont été trop peu présents alors que les enfants ont besoin de leurs deux modèles masculin et féminin.

Je crois que ça a déjà commencé à changer. Et c'est une bonne chose.

Pourquoi souffre-t-on de ne pas avoir eu une mère à la hauteur de ce qu'elle devrait être ? (quelqu'en soient les raisons, qui ont toujours une explication.... rationnelle....)

Après tout, comme on l'entend (trop!) souvent, le père/nourrice/grand-mère/gardienne/voisine, peuvent remplacer sans problème du moment qu'ils sont aimants, doux ou ferme selon les besoins, attentifs etc... Bref qu'ils aient des qualités humaines éducatives !
Vaut mieux cela qu'une "mauvaise" mère !

Hé bien NON !
La mère.... c'est la mère...
IRREMPLACABLE !
FONDAMENTALE ! (au sens de "fonder une vie", lui donner ses fondations)

Est-il vraiment nécessaire d'argumenter cette EVIDENCE PREMIERE ?

Son role est premier !
je dis bien PREMIER !
Tout commence DANS la mère (enfin pour quelques temps encore.... avant que nos apprentis-faiseur-de-mort n'arrivent "mécaniquement" à se passer d'utérus....
Et le premier lien relationnel qui se noue pour toujours est avec elle au sortir du ventre.

Après ?
Aprés.... c'est le grand enjeu de l'éducation réussie ou non....

Est-ce à dire que la mère porte le poids de la responsabilité de tout ! Et qu'elle n'a plus qu'à se sentir coupable de ses maladresses éducatives, et que pdt ce temps là le père peut aller au bistro ou, plus couramment aujourd'hui, jouer aux jeux vidéos ?

Evidemment que non.... Chacun a un role "spécifique". Bien sur il ne faut pas figer dans des roles, mais qd mm certaines choses ont à se faire par la mère , d'autres par le père, etc....
LA structuration correcte d'une personnalité suppose ces deux composantes essentielles, mais la mère demeure première, que "les courants à la mode ", l apensée unique, le féminisme, l emachisme et tout les "ismes" qu'on veut disent autre chose, je m'en fous !
La Réalité à ses lois naturelles !! depuis que le monde est monde... C'est pas les courants de pensée qui ne durent que quelques années avant qu'on n'en change qui peuvent influer durablement !

Alain a écrit:

Hé bien NON !
La mère.... c'est la mère...
IRREMPLACABLE !
FONDAMENTALE ! (au sens de "fonder une vie", lui donner ses fondations)

Est-il vraiment nécessaire d'argumenter cette EVIDENCE PREMIERE ?

Son role est premier !
je dis bien PREMIER !
Tout commence DANS la mère (enfin pour quelques temps encore.... avant que nos apprentis-faiseur-de-mort n'arrivent "mécaniquement" à se passer d'utérus....
Et le premier lien relationnel qui se noue pour toujours est avec elle au sortir du ventre.



Est-ce à dire que la mère porte le poids de la responsabilité de tout ! Et qu'elle n'a plus qu'à se sentir coupable de ses maladresses éducatives, et que pdt ce temps là le père peut aller au bistro ou, plus couramment aujourd'hui, jouer aux jeux vidéos ?

!

Une question: et qu'en est-il des enfants adoptés?

Coumarine a écrit:

Une question: et qu'en est-il des enfants adoptés?

Ils ont une mère... d'adoption....
Non ?

Tous ceux que j'ai connus (un certain nombre d'adoption chez mes amis, un de mes amis, enfant adopté), ont recherché leur mère biologique.
C'est probablement avec cet ami que j'ai le plus partagé sur le sens de sa quête. Manifestement il y eut un "avant" et un "après" qu'il eut rencontré cette personne. (une seule fois, environ un heure...), et après bien des années de recherche...
un des signes qui me marqua : la disparition chez lui d'ennuis cutanés génants... en quelques jours apres la rencontre... (c'était il y a bien des années, un ami de jeunesse, j'allais vers mes 30 ans je crois ; et je n'avais pas à l'époque la conscience de tout ça... je le disuadais mm plutot de continuer à chercher...)

La valeur et la qualité des parents adoptifs n'est pas en cause, la quête de la mère et ou du père biologique est une nécessité (pas forcément ressentie chez tous les adoptés) pour ce qu'elle apporte de ces fameuses fondations structurantes. (lein avec "sa lignée" Sens de sa propre conception et naissance, fin des fantasmes en ce domaine, etc...)

Mais il me semble Coumarine que tu as peut être des choses à dire sur le sujet...

Alain a écrit:

....
La mère.... c'est la mère...
IRREMPLACABLE !
FONDAMENTALE ! (au sens de "fonder une vie", lui donner ses fondations)

....Tout commence DANS la mère (enfin pour quelques temps encore.... avant que nos apprentis-faiseur-de-mort n'arrivent "mécaniquement" à se passer d'utérus....
Et le premier lien relationnel qui se noue pour toujours est avec elle au sortir du ventre.

Après ?
Aprés.... c'est le grand enjeu de l'éducation réussie ou non....

Je pense que tu as raison sur ce point.

La vie "intra-utérine" doit nous marquer profondément même si nous en perdons totalement le souvenir.

Et dans cette période-là.... la relation mère-enfant est la seule, l'unique...

même si le père vient mettre la main sur le ventre de la mère..

Il y a osmose entre les deux. Et osmose, dans les deux sens. Le bien et le mal. Les joies et les peines. Les douleurs aussi.

Je pense que c'est effectivement pour cela que l'on a un tel ressenti par rapport à sa mère quand on manque d'amour, d'affection. Quand on nait tout est coupé. Et si l'amour de la mère n'est pas là intense, par les gestes, les caresses, le contact physique, on doit se sentir vraiment abandonné et cette douleur là... on la porte toute sa vie.

Aujourd'hui, (enfin depuis quelques années), on apprend aux mamans à masser leur bébé sur tout le corps. Et durant ces massages là, regardez le visage de bébé... c'est tout simplement le bonheur !

J'ai gardé un souvenir très fort des périodes prénatales, de la communication entre l'être qui était dans mon ventre et que j'avais d'un côté tant de hâte à découvrir... et tant envie de le garder en moi, de le protéger, de garder cette relation exclusive.

Je crois que cela fait partie de mes meilleurs instants de vie.

Alain a écrit:

Coumarine a écrit:

Une question: et qu'en est-il des enfants adoptés?

Mais il me semble Coumarine que tu as peut être des choses à dire sur le sujet...

Oui bien sûr, j'ai même beaucoup à dire sur le sujet
Puisuqe ma cinquième enfant est adoptée

Je vais peut--etre ouvrir un nouveau sujet pour en parler
Si du moins cela vous intéresse (mais je suppose que oui!)

Je pense qu'un sujet sur l'adoption sera très intéressant.

Surtout avec le témoignage d'une personne comme toi qui l'a vécu en tant que parent.