Il (elle) partage votre vie... voire votre lit

.... à quatre pattes, poils soyeux ou crins rugueux, ils sont là nos amis à quatre pattes.

Dociles, obéissants, casse-tout, fugueurs, maîtres incontestés de la maison, compagnons de solitude, compagnons de jeux de vos enfants, confidents sur l'oreiller, ....

Vous les aimez et ils vous aiment. Même au paradis blanc avec Michel Berger, ils font toujours partie de votre vie.

Racontez nous ici vos amours, vos souvenirs, confiez nous les images de leurs truffes et de leurs museaux..

Parlez nous de votre passion pour eux...

- Waouuuuuuu je vais être la vedette ici ?

- eh le matou !!! T'as mal lu !! C'est NOUS les vedettes !!

Les animaux, j'en ai toujours eu près de moi, sauf depuis 99, année où mon chat a décidé d'aller voir s'il y a un paradis pour animaux.

Dans mon enfance et mon adolescence, les chats et chiens étaient mes meilleurs amis...fidèles, affectueux. Mon préféré était un berger allemand, doux et protecteur. Je faisais de longue balade dans la campagne avec lui, parfois notre chat nous suivait un bout de chemin.

Mon chat me manque beaucoup, 17 ans de vie commune, mais j'ai décidé de ne plus en prendre, car je m'inquiète de savoir qui s'en occupera si je venais à partir avant lui.

Et puis je n'ai plus la force de m'en occuper, ni les moyens.

Quand on prends un animal avec soi il faut s'en occuper, ce n'est pas un objet de décoration, c'est pour la vie, sa vie. Il mérite qu'on l'aime et qu'on le traite avec respect. Comme on aimerait être traité soi même.

Merci Annie de ton témoignage.

Pour moi les animaux... cela a été une "débauche dans ma vie... pour compenser une enfance où les animaux étaient interdits (bon, c'est vrai on était en appartement... et déjà très nombreux !)

En tant qu'enfant, je rêvais d'un animal à poils que j'aurais pu caliner, me confier, raconter mes secrets..

Aussi je m'étais bien juré que mes enfants et moi-même on aurait tous les animaux que l'on veut....

Alors il y a eu chats... beaucoup... avec aussi plein de portées de chatons dont c'était le crève coeur de se séparer et de les donner. Beaucoup d'amour avec cette tribu là ! Quelques personnalités inoubliables comme celle d'une siamoise que l'on avait recueilli... dont je vous raconterai l'histoire.

Et puis des chiens. Des colleys (trois), un boxer (le temps d'une année..) et des petits bichons.

Il y a eu aussi l'époque oiseaux avec gris du Gabon, inséparables, ... et puis avec ma fille une quantité d'hamsters, de gerboises, ... et même de lapin.

Bref la maison, certaines années ce n'était pas l'auberge espagnole, mais la spa.... car on recueillait, hébergeait... l'arche de noé... mais jamais de serpent ou autres bestioles de ce type quand même.

Tout cela m'a apporté des tonnes de bonheur, beaucoup de travail (les portées d'une dizaine de colleys.... c'est pas triste dès que ca commence à grandir un peu !), beaucoup d'émotions, des grandes leçons de vie, et beaucoup de pleurs quand ce petit monde partait...

Il en est d'ailleurs où leur absence me manque encore et que j'attends toujours...

Aujourd'hui il me reste deux bichons. (J'ai offert une compagne au bichon que j'avais en arrivant ici,^pour qu'il ne se sente pas seul...). J'habite une maison avec un jardin pour leur confort à eux.. alors que je déteste jardiner, tondre etc.

J'ai aussi un chat, "en copropriété"... Ce monsieur a élu une deuxième maison et il se partage entre les deux. Beaucoup plus chez "l'autre"...

C'est ca les chats. C'est pourquoi je les admire. C'est eux qui sont les maîtres. Ca c'est incontestable !!

Mais je suis comme toi, annie. Quand ce petit monde là ne sera plus là, je n'en prendrait plus d'autre.

Quand j'étais enfant et puis ado, il y avait toujours un chat à la maison mais ils ne faisaient guère de vieux os. A l'époque, dans mon milieu social, on n'allait chez le véto que pour castrer un mâle.

J'ai eu une gentille chatte tigrée grise, que j'adorais. Le matin, quand je descendais pour le petit déjeuner, avant de partir pour l'école, je m'asseyais dans un petit fauteuil à ma taille. La chatte venait sur le haut du dossier et me faisait un collier de fourrure ronronnant.

Vilaine gosse que j'étais, je lui avais appris à se cacher sous un meuble et à sauter sur les jambes des personnes qui passaient devant ce meuble.

Hélas, elle est morte à l'âge de 7 ans d'une métrite qui n'avait pas été soignée.

J'en ai beaucoup voulu à mes parents qui m'avaient caché qu'elle était morte et qui ont trouvé bon de me dire qu'elle était partie !

Plus tard, quand je me suis établie, j'ai eu des chats, beaucoup de chats. Mais dans une ville comme Bruxelles, un chat qui a le malheur de sortir de sa maison est souvent victime de mauvais traitements. J'en ai donc beaucoup perdu. Impossible de surveiller tout le temps.

Les derniers que j'ai eus sont morts de maladie - trois chattes (une mère et ses deux filles) mortes de cancer et un matou dont on n'a jamais su quelle était sa maladie.

Quand la dernière est morte en juillet 2003, j'ai décidé de ne plus en reprendre parce que je n'ai jamais pu arriver à les soigner quand ils étaient malades. Je dois dire que les câlins félins me manquent beaucoup.

Entre-temps, à l'âge de 45 ans, j'ai eu mon premier chien. C'est mon compagnon qui me l'avait ramené d'office à la maison, sans m'en parler d'abord.

Je n'étais pas ravie, parce qu'à ce moment, j'avais trois chats déjà relativement âgés et j'avais peur de la cohabitation. En outre, comme ma mère avait toujours été en faveur des chats et croyait détester les chiens, avoir un chien ne faisait pas partie de ma culture.

Comme je voulais lui donner un nom que je pensais pouvoir "cracher" facilement, je l'avais appelé Voyou.

Au fil du temps, ayant réussi à maintenir la discipline entre les chats et le chien, j'ai fini par éprouver de l'amour fou pour ce chien que j'ai soigné autant que j'ai pu, dépensant des fortunes pour le maintenir en bonne santé et en bonne forme. J'en aurais bien fait autant pour les chats mais ils ne se laissaient pas faire.

En septembre 2001, j'ai vu venir la fin avec le coeur serré. Comme il ne pouvait plus monter les escaliers, je l'ai veillé au rez-de-chaussée, dormant par terre sur un lit de fortune. Il est mort un mois plus tard, paisiblement. Quand je me suis réveillée, je l'ai trouvé mort. Il avait la tête près de la mienne.

Sa mort a été très douce parce que je lui avais donné un remède homéopathique pour ça, étudié depuis longtemps avec ma vétérinaire. Je n'ai donc pas eu la douleur supplémentaire de devoir le faire euthanasier par la méthode classique de la piqûre. Il avait 15 ans bien sonnés. Il m'a fallu plus de deux ans pour arriver à faire mon deuil de ce compagnon tant aimé.

Il me reste Ramsès (mon avatar) qui va déjà avoir 5 ans à fin octobre ! Il a cohabité pendant une dizaine de mois avec Voyou.

A la maison, c'est un chien adorable et il n'est pas très exigeant : il se plie à mes habitudes sans problème.

Mais dans la rue, quel cauchemard ! Il est trop lourd pour moi et j'ai fait plus d'une fois du vol plané. Le problème, c'est qu'il est anxieux et nerveux et que ses réactions sont parfois très brutales.

Pourtant, ayant été très bien socialisé pendant son enfance, il n'est pas agressif ni envers les autres chiens ni envers les humains.

Seulement, à cause de lui, je ne peux pas voyager. Impossible d'emprunter les transports en commun avec lui. Et je ne veux pas le confier à des mains mercenaires. Je sais qu'il serait très malheureux. Et moi aussi.

Je l'ai adopté pour le meilleur et pour le pire et je ne pourrais pas m'en séparer.

Maintenant, je ne pourrais plus me passer de chien - surtout que c'est ma sécurité, comme je vis seule - et s'il meurt avant moi, j'en reprendrai sûrement un. Peut-être un chien déjà âgé et bien éduqué qui se retrouverait sans maître pour l'une ou l'autre raison.

Elles sont belles tes histoires d'animaux Ramsès ! Et on ressent tout l'amour que tu leur as donné et que tu donnes encore à Ramsès le chien !

Mes histoires d'amour avec les chats sont très nombreuses... mais de tous les chats et chattes que j'ai eu, il y en a une qui est restée dans mon coeur, plus fort que les autres...

C'était une siamoise qu'on avait recueilli à l'âge de 2 ans. Elle était magnifique mais ces maitres la tenaient enfermée dans une pièce toute seule, car son maître était allergique au chat avec une puissance... très garnde. Il ne savait pas cette allergie quand ils avaient acheté cette chatte de haute lignée. Lignée qui correspondait à leur statut de baron et baronne. Le hasard a voulu que m belle-soeur qui connaissait mon amour des chats... entende parler de cette chatte à recueillir... et la baronne contente que son animal parte dans "une maison bien".

Nous recueilllons donc cette chatte qui avait un nom à ne plus en finir à la maison où ne cohabitait qu'un seul colleyà cette époque...

deux jours d'adaptation... et la chatte se trouva chez nous comme si elle y vavait toujours habité. On la baptisa Comtesse (pour rappeler ses nobles origines et puis c'était la grande mode des aristochats !)

Cette chatte était super attachante. Elle suivait tout le monde partout, ne supportait pas la moindre réprimande envers les enfants (elle nous mordait les chevilles). Grande chasseresse elle nous rapportait glorieusement ses trophées qu'elle déposait amoureusement sur mon oreiller... à mon grand désspoir... Tout y passait... pies, gros lézards, petits lapins, oiseaux... Ca c'était le côté "mauvaise plaisanterie" que j'acceptais mal !

Elle jouait avec le colley à cache cache dans la maison... C'était toujours le même trajet... et lui le gros balourd il suivait ! Elle était plus agile, plus rapide, et lui bien sûr glissait sur le carrelage. Dans ce trajet figurait la baignoire, où elle allait se planquer et lui étonné qui ne comprenait pas où elle était... Bien sûr, vous devinez la suite... Un soir la baignoire était pleine... et plouf ! Miaouuuuuuuuhhh ! Elle est allée se sécher, offusquée ! et le pauvre colley n'a pas compris ce soir là pourquoi le jeu s'arrêtait aussi vite !

Enfin elle rencontra "l'amour de sa vie"... mais ce fut sans notre consentement. Thomas O'Malley à côté était un prince. C'était un chat on ne peut plus affreux... sans queue ( ) ni tête, le poil hirsute qui avait l'air d'avoir fait bien des guerres... En plus, il avait la gale.

La voilà donc attendant des petits, faisant des petits et contaminée par cette maladie. Le vétérinaire a du la séparer des petits, si elle les avait touché, elle leur donnair la maladie. Et nous avons du aussi la tenir isolée du reste de la maison et des enfants pour la même cause !

La pauvre perdit tout ses poils, fit abcès sur abcès, on lui fit piqûres sur piqûres... rien n'y fit. Elle ne guérissait pas et l'atmosphère à la maison tournait à la catastrophe. Le vétérinaire ne savait plus à quels saints se vouer ! Il proposa la dernière solution, la faire opérer car il soupconnait un déreglement hormonal.. Tant pis pour la jolie portée de chatons dont j'avais tant rêvé ! En une semaine, elle fut rétablie, guérie.

Je crois qu'elle avait supporté toutes ces épreuves sachant que je faisais tout pour la sauver. Nous étions proches l'une de l'autre et elle me "parlait" en modulant sa voix sur bien des timbres.

et puis son grand goût pour la chasse et son entêtement à ramener la pitance à la maison eu raison d'elle.

Trois ans plus tard, elle partit un matin chasser. Mais "l'ouverture" avait eu lieu. Et elle ne revint jamais. Pendant plus d'un an, j'allais au bout du terrain l'appeler, persuadée qu'elle n'avait été que blessée et que elle arriverait à revenir. Dès fois, je me surprend à tendre l'oreille pour l'écouter venir... elle avait un râlement sourd, la proie dans sa gueule, se dépêchant de venir me mettre son offrande sur mon lit avant que je ne l'intercepte....

Belle histoire aussi celle de cette chatte mais douloureuse.

J'imagine comment devait être le "prince charmant". Pauvre chat sûrement mort de ses lésions. Manifestement pas soigné !

Quant à la chatte, elle a vécu sa vie féline. Et il en va des animaux comme des humains, certains ont plus de chance que d'autres à la loterie de la vie. mais au moins, le temps qu'elle a vécu, elle a été choyée.

J'ai parfois quelques remords quand je pense que les miens - après certains déboires que j'ai eus avec les précédents -, ont vécu un peu comme des prisonniers.

Pourtant, ma vétérinaire m'a affirmé que lorsqu'ils n'ont pas connu le vagabondage, ils ne sont pas malheureux.

Il est vrai que j'ai voulu avoir une grande maison pour leur donner assez d'espace pour courir. Maintenant, cette caserne est hélas bien vide.

Ils ont tous été royalement nourris ! Et maintenant, le seul pour qui j'achète de la viande, c'est Ramsès ! Et le plus gros de mon budget "alimentation", c'est à lui qu'il est affecté.

Beaucoup de gens trouveraient ça honteux mais pourtant, que je prive mon chien de friandises ne contribuerait pas pour autant à donner à manger aux affamés de la planète. Je contribue d'ailleurs aussi pour eux mais sans grande illusion quant à ce qui reste de mes dons quand ils arrivent à destination.

De l'utilité des chats... enfin...

BERLIN (Reuters) - Face à la flambée des prix à la pompe, un inventeur allemand propose un carburant alternatif bon marché fabriqué avec des chats morts.
Ce gazole organique, mélange de déchets et de chats écrasés, entre autres, est une alternative sûre au gazole traditionnel, a affirmé au Bild son inventeur, Christian Koch.
J'ai parcouru 170.000 kilomètres au volant de ma voiture avec ce mélange sans aucun problème, a assuré le scientifique originaire de Saxe.
Le site internet d'Alphakat GmbH, la société de Koch, explique que sa machine produit ce qu'il appelle le bio-diesel pour environ 23 centimes d'euro le litre, soit un cinquième du prix d'un litre de gazole dans une station-service. Une vingtaine de chats morts ajoutés au mélange pourraient aider à produire assez de carburant pour remplir un réservoir de 50 litres.
Mais le président de la Société protectrice des animaux, Wolfang Apel estime illégale l'utilisation à cette fin de chats morts. "Chats et chiens ne courent aucun danger parce que cette pratique est hors-la-loi en Allemagne", a-t-il assuré mercredi au journal. "Nous gardons un oeil sur cette histoire", a-t-il précisé.

Alain

mais qu'est ce que c'est que cette histoire là ???

... je relis... je relis...

D'ailleurs je vois pas en quoi les chats morts... et ps d'autres animaux, voire d'autres...


J'aimerais bien tester le Christian Koch dans sa superbe invention !!!

Quant à l'essence.... il suffit de baisser les taxes !!



cet affreux bonhomme devrait savoir que les chats ont 7 vies...

Ils sont fous ces saxois (?)

Le carburant alternatif... c'est le vélo, les pieds,.... et le partage des véhicules.. et aussi la mise sur le merché des carburants de remplacement.. pas ceux de cette espèce !!

Bien sûr, j'ai mandaté M. Google pour aller vite fait bien fait me checher les infos sur ce M. Koch..

et je tiens à vous informer du résultat de mes recherches :

Code:

BERLIN, Allemagne (Reuters) -- un inventeur allemand a indiqué qu'il a développé une méthode pour produire des produits de pétrole brut à partir de la perte qu'il croit peut être une réponse aux coûts montants de carburant, mais nié une histoire de journal allemande impliquant qu'il a également employé les chats morts.

Koch chrétien, un inventeur et un titulaire de brevet du "KDV 500" ce il a dit produit le carburant de haute qualité, dit il peut transformer les déchets tels que le papier, les déchets et les matières plastiques en carburant.

Mais Koch, 55, a indiqué qu'il n'y avait aucune vérité aux histoires éditées en journal de Bild mardi et mercredi qui a suggéré il a employé les chats morts en tant qu'élément du mélange pour son carburant diesel organique.

"j'emploie le papier, les plastiques, les textiles et les déchets," Reuters dit par Koch.

"c'est un carburant alternatif qui est amical pour l'environnement. Mais c'est non-sens complet pour suggérer les chats morts. Je n'ai jamais employé des chats et ne penserais jamais à celui. Tout au plus le crapaud impair a pu avoir sauté dedans."

oufffffff !!

La suite de l'article reprend l'information donnée ci-dessus par Alain.

Bon, ce petit article relaté ici veut-il dire que tu n'as pas d'affinité avec cette race féline ?? ...

Ramsès a écrit:

... Pourtant, ma vétérinaire m'a affirmé que lorsqu'ils n'ont pas connu le vagabondage, ils ne sont pas malheureux.

je doute largement qu'un vétérinaire soit apte à comprendre le malheur ou le bonheur des animaux...

D'ailleurs à ce propos je mets beaucoup de doute envers les psychologues animaliers, dits "comportementalistes".

C'est une large exploitation de la misère humaine... à des fins uniquement mercantiles !

et puis bien sûr quand on voit les modes (coupes, vêtements, gadgets... ) que les professionnels proposent aux maitres pour faire ressembler leurs animaux à des singes... là je m'insurge hautement ! Je trouve ca indigne et je fais des bonds quand je regarde des émissions qui nous relatent ces extrêmes....

Les animaux, tout amour qu'on leur donne, restent des animaux. Ils ne remplacent pas les enfants. Ils doivent être traités avec amour et respect mais comme des animaux et non des êtres humains qu'ils ne sont pas.

... ce qui n'empêche pas notre attachement, notre complicité et notre peine quand ils partent.

Océane a écrit:

Bon, ce petit article relaté ici veut-il dire que tu n'as pas d'affinité avec cette race féline ?? ...

j'ai trouvé cet article amusant....
je me demandais même si ce n'était pas un canular...

Quant aux chats/chiens/perroquets/dindons/reptiles/cui-cuis... dits domestiques.... je suis complètement indifférent...
Je n'en ai pas, je n'en aurai jamais...

En revanche je vis comme un sorte d'insulte à la planète dans sa dimension de pauvreté les ENORMES profits relatifs à tout ce qui touche à l'alimentaire pour chat/chien/dindon/couvée... et dont nous sommes inondés.... J'attrape des boutons quand je vois qu'à la TV on nous présente le chachat à sa mèmère qui bouffe sa merde en boite comme du caviar...
C'est pour moi d'un extrème violence quant on sait combien de gens meurent de faim et combien de SDF et autres mangent des boites périmées de Canigou/ronron/Pal...

En allant dans une jardinerie qui a un rayon pour "ça" j'étais effaré de voir la multiplicité des produits et les boits de Chépaquoi quasi plus nombreuses que des marques de Yaourt !!

Je sais, les raisons de se "sentir mal" dans nos bottes de riches de la planète sont nombreuses... mais celle là me titille particulièrement comme "emblématique" de notre cynisme collectif.

Le chat passe avant l'homme...
curieuses nos priorités ...

Je suis d'accord avec toi... pour dire que le lobby mercantil explore à fond le formidable marché que sont nos animaux !

c'est d'ailleurs ce que j'ai un peu exprimé dans mon topic précédent !

L'animal reste un animal. Mais quand on en est propriétaire, on a des devoirs envers lui.

Nous avons aussi des devoirs en tant qu'humains vers les autre humains... enfin quand on veut pouvoir mériter ce terme.

L'un n'empêche pas l'autre. Quelqu'un d'inhumain l'est souvent aussi envers les animaux.

Pour ma part, le contact des animaux m'a beaucoup appris, m'a donné aussi du bonheur et je trouve qu'il peut favoriser l'épanouissement des enfants.

On pourrait élargir notre débat aux animaux dangereux, ou qui le deviennent.

Qu'en pensez vous ?

Chez moi, on dit "qui n'aime pas les bêtes, n'aime pas les gens". Ce qui n'et pas toujours vrai. J'en connais qui aiment leurs bêtes et qui n'aiment pas les gens.

Maintenant, pour ce qui est du côté mercantile de certains vétérinaire, il ne faut pas généraliser non plus.

Ma vétérinaire est quelqu'un t'intègre, qui a choisi ce métier par vocation. Et je peux vous assurer que ça se sent. Elle travaille d'ailleurs au tarif-plancher en dessous duquel elle ne peut descendre, sous peine d'avoir des ennuis avec l'ordre des vétérinaires.

A une époque, je la consultais souvent par téléphone et je lui était reconnaissante de m'éviter beaucoup de déplacements pénibles pour moi (je travaillais à l'époque). Je prenais note du temps de consultation et quand j'arrivais à la durée d'une de ses consultations normales (jamais moins d'une demi-heure chez elle et souvent plus), je virais sur son compte le montant des honoraires d'une consultation normale. Je trouve que c'est aussi la moindre des choses. Il ne faut pas abuser de la gentillesse des autres et par téléphone ou pas, c'est du temps !

En outre, c'est une personne qui se recycle tout le temps. Et je suis sûre que quand elle dit quelque chose, c'est basé sur les connaissances acquises et ses observations personnelles.

Chez elle, la maison est toujours remplie de chiens et de chats en transit avant adoption !

J'aurais pu lui demander de se déplacer mais, connaissant mes animaux, je ne voulais pas que la maison soit associété à quelque chose de désagréable.

Déjà qu'il fallait éviter de prononcer le mot '"docteur" devant Voyou parce que quand il l'entendait,, il devrenait très nerveux. C'est bizarre mais comme ça.

Ramsès, mon propos concernait surtout les vétérinaires dits "comportementalistes"...

Je suis bien d'accord que les vétérinaires ne sont pas tous mercantiles... loin de là !

En revanche les faiseurs de boite, croquettes, et tous accessoires... répondent à des shémas bien mercantiles !..

La mienne a aussi fait des études dans le domaine du comportement.

Mais les honnêtes "comportementalistes" - il y en a - ne font pas de miracles non plus.

Dans mon cas, seul le temps calmera mon petit monstre. Et rares sont les femmes qui arrivent à imposer à un chien une autorité de chef de meute. Je suis desservie par une voix trop peu autoritaire, quel que soit le ton que j'y mette.

Ce qui est très curieux, c'est quand il était tout jeune, il suffisait que je commence à parler avec quelqu'un pour que mon Ramsès s'asseye et ne bouge pas. Je ne le lui avais pourtant pas appris.

Mais, mais comme je l'ait une fois la puberté venue, les promenades ont commencé à prendre des allures de cauchemards et ce que n'est que depuis peu que ça commence à changer. Et encore, il m'est impossible de le sortir à d'autres heures que celles de la nuit ou du petit matin.

Il faut dire aussi qu'après des accidents répétés, je n'ai pas trop confiance en moi. Et le chien le sent.

Aucun comportementaliste n'est capble, à mon sens, de rectifier le tir.

Quant aux nourritures industrielles, d'accord il y a de l'abus. Mais si je n'avais pas les aliments en boite, je me demande avec quoi je pourrais le nourrir. Peu de temps après la mort de Voyou, Ramsès a refusé manger mes préparations maison. Et les croquettes, il n'en veut pas non plus. Finalement, ça me revient moins cher comme ça et les friandises que je lui donne sont plutôt des compléments alimentaires bien nécessaires dans ce cas.

Les gadgets ? Evidemment, c'est ridicule ! Comme les mariages de chiens en grande pompe. Pour ce qui est du port du manteau, par contre, si la plupart des chiens n'en ont nul besoin, pour certaines espèces fragiles de petits chiens, c'est jusfifié. Mais, il faut rester mesuré et ne pas les transformer pour autant en animaux de cirque.

Les jouets ? Je pense que le jouet, chez l'animal tout comme chez l'enfant a son utilité. mais pour ça aussi, un chien n'est pas l'autre. Voyou adorait ses jouets et il a joué jusqu'à un âge avancé. Par contre, Ramsès n'a pas trop envie de jouer. Et c'est peut-être dû au fait que je n'ai pas pu jouer avec lui comme il aurait fallu quand il était petit.

Quand j'avais des chats, il y avait une des chattes qui jouait avec tout ce qui lui tombait sous la patte. Une autre ne jouait jamais ! J'essayais pourtant de temps en temps temp.

C'est sûr qu'un chien a besoin d'un chef de meute.

Mais il y a des chiens dominants et des chiens dominés !

et c'est le maitre ou la maitresse qui doit être le chef de meute.

Dans mon couple de bichons, le mâle a peur de tout y compris de son ombre. La femelle, elle, a un caractère bien trempé, mais je n'ai pas intérêt à céder sur rien... car elle déborde vite fait.

Généralement, cela se passe bien. Elle le sait mais m'observe et attend le moindre signe de faiblesse pour rentrer dans la brêche !! Dès fois cela me donne le fou rire de la voir faire ... mais je me cache car si elle me voit rire, elle sait que la moitié est gagnée !

Le mâle lui il suit le mouvement...

Je connais des personnes (souvent seules) qui se laissent mener par le bout du nez par leur chiens... c'est pitoyable ! C'est pas cela qui rend le chien heureux !

Ce qui peut le rendre heureux c'est la gamelle, aller courir, ... et aussi pouvoir atteindre "the must" pour un chien : fouiller et mettre à sac les poubelles.... Grrrrrr que celui qui n'a jamais du ramasser un tel sac éventré lève la main !!!

Si ce n'était qu'un sac éventré !

Quand je serai moins paresseuse, je raconterai les prouesses de mon fauve !

Personne d'autre que moi n'aurait supporté un chien comme ça mais je ne cède pas non plus question de hiérarchie. Il ne me domine pas ! Et toute tentative est bien vite réprimée.