Je te donne....

Le don d'organes - Qu'en pensez-vous ?

En matière de don et de greffe d'organes, la loi française prévoit que la volonté du défunt prime sur toutes les autres.

Mais faute d'en avoir parlé ensemble, les familles touchées par le deuil brutal d'un être cher se trouvent chaque année dans la situation difficile de décider au nom de leur proche.

Ce sont des moments douloureux pour les parents et les amis.
Que nous soyons POUR ou CONTRE le don de nos organes, notre choix doit-être connu de nos proches pour les aider dans des circonstances difficiles.

Cela peut aussi sauver des vies. Un NOMBRE CROISSANT de MALADES sont en attente de greffe... La greffe d'organe, c'est le remplacement d'un organe défaillant par un organe sain, appelé greffon.

Le PRELEVEMENT d'organes N'EST POSSIBLE que dans des CONDITIONS EXCEPTIONNELLES.

Seules les personnes décédées en état de mort encéphalique dans un SERVICE DE REANIMATION peuvent être prélevées.

Ne sachant pas si le défunt était opposé ou au contraire favorable au don d'organes ou de ses tissus, un tiers des proches consultés refuse le prélèvement lorsque la question leur est posée à l'hôpital, par le médecin ou l'infirmière.

C'est pourquoi il est important de faire part de sa position à ses proches.

QUELS ORGANES greffe-ton ? Greffes de rein, de foie, de coeur, de poumons, de pancréas, et d'intestin sont possibmes ainsi que des tissus,notamment les cornées.

Que dit LA LOI ? Les trois grands principes de la loi de bioéthique sont le consentement, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.

- Principe du «consentement présumé » : toute personne est considérée consentante au don d’éléments de son corps après sa mort, en vue de greffe, si elle n’a pas manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de décès, le médecin demandera aux proches si le défunt était opposé au don d’organes.
- Gratuité : le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
- Anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.

Comment exprimer SON CHOIX ?
- Si vous êtes POUR le don d'organes ou de tissus : le dire à vos proches ou porter une carte de donneur sur soi.
- Si vous êtes CONTRE le don d'organes et de tissus : le dire à ses proches et demander son inscription au registre national des refus. Ce registre est obligatoirement interrogé avant d'envisager un prélèvement. Vous pouvez à tout moment revenir sur votre décision.

Le DON DE SON VIVANT

La loi l'autorise. C’est le cas par exemple du rein, d’une partie du foie ou très rarement du poumon. Il est en effet possible de vivre avec un seul rein, une partie du foie (car c’est un organe qui se régénère rapidement) ou une partie des poumons.

Ce don n’est possible que si le donneur est majeur et très proche du receveur, au sein de la famille (frère, sœur, parents, fils, fille, grand-parents, conjoint, oncle et tante, cousins germains, conjoint du père ou de la mère, et toute personne apportant la preuve d’une vie commune de moins de deux ans).

Les règles de sécurité qui accompagnent le prélèvement sur un donneur vivant sont les mêmes que celles qui sont appliquées chez un donneur décédé.

Alors.... je te donne ????

Quelle est votre position ?
Avez vous été confronté à cette question pour un proche ? Et si vous y étiez confronté ?

Intellectuellement je suis pour, mais je n'ai pas encore franchi le pas en ce qui me concerne. Chaque fois qu'il y a une campagne de sensibilisation je me dis qu'il faut que je le fasse. En ce qui me concerne, étant seule, j'ignore à qui serait posée la question, donc il serait plus simple que j'ai sur moi une carte indiquant ma volonté.
Je n'aurai pas à décider si c'était un des miens. Là, je comprends les réactions des familles confrontées immédiatement après un décès à une question de ce genre. Et pourtant ne serait ce pas une "consolation" de savoir que ce don permet à quelqu'un de continuer à vivre ? Mais quel dilemme.

Bonjour,

Je suis pour le don d'organe tout à fait pour et j'ai fait le nécessaire pour que celà se sache.

Si l'on me questionnait pour donner l'autorisation de prélever un organe d'un proche défunt je n'hésiterai pas une seule seconde et ma réponse serait oui.

Ce n'est qu'un organe qui va retourner en poussière dans avec le corps d'origine ou de celui qui l'héberge .

L'ame n'est pas touchée...

Vinicius

Incinérer ou enterrer des organes sains au nom de je ne sais quelles croyances est tout simplement un abus d'imbécilité et pire encore,une preuve d'inhumanisme.

Pleurer devant sa télé en regardant des gosses ou des adultes en attente extrême d'un bout d'entraille d'un éventuel donneur...c'est très facile, nous sommes si sensibles n'est-ce pas ? Eventuellement le début d'une prise prise de conscience ; mais pas assez souvent .

Entre donner de soi aux autres (mouvement déjà oh combien ardu ) et abandonner un morceau de soi pour financer la vie d'un seul être, la distance ressemble soudain à un précipice...

Alors quoi ?

T'es mort ou en passe de l'être, et t'as peur de sauter le pas, d'offrir dans un dernier beau geste, le seul peut-être qui te grandira, la plus belle des offrande ?

Bleue, je te trouve un peu trop catégorique.

Personnellement, je ne pense pas que je pourrais survivre en ayant en moi un morceau du corps de quelqu'un d'autre. Je crois que je me poserais tout le temps des questions sur la vie de cet autre.

Mais je comprends que d'autres personnes aient ce besoin de survivre à tout prix.

Peut-être est-ce parce que leur vie spirituelle est tellement pauvre qu'ils n'acceptent pas l'idée de disparaître ? Ou parce qu'ils savent le préjudice que leur disparition prématurée causerait à leurs proches ? Je n'en sais rien.

En ce qui me concerne, je ne ferai pas de don d'organe parce que vu les excès que j'ai commis et que je commets encore, sur le plan de mon régime de vie, je ne vois pas bien ce qu'on pourrait récupérer d'utile sur mon corps.

Pour le reste, comme mon seul et unique parent proche encore vivant est ma mère qui a passé 84 ans, normalement, personne ne devrait être amené à prendre une décision à mon sujet.

Quant aux dons d'organes - des reins - entre vivants, il faut beaucoup d'amour de l'autre pour y consentir et je les admire parce que je n'aurais pas pu non plus.

Question de vente d'organes de pauvres gens qui essaient de sortir de la misère en sacrifiant un morceau d'eux-mêmes sans même en avoir l'entier bénéfice, je trouve que ça doit être réprimé avec la plus grande sévérité, en tout cas pour ce qui concerne les requins qui font de plantureuses affaires sur la misère des autres.

Quant aux assassins qui n'hésitent pas à tuer pour procurer des organes frais aux hôpitaux pas trop regardants, si je pouvais, je les condamnerais à subir eux-mêmes des prélèvements. Oui oui, ça existe !

Mais nous sommes trop "civilisés" pour appliquer ce genre de punition.

Bonjour Ramsès

Possible que je sois trop catégorique, mais il s'agit certainement d'un reflexe à ce genre de pensées trop souvent entendues...

Citation :

Mais je comprends que d'autres personnes aient ce besoin de survivre à tout prix.

Peut-être est-ce parce que leur vie spirituelle est tellement pauvre qu'ils n'acceptent pas l'idée de disparaître ? Ou parce qu'ils savent le préjudice que leur disparition prématurée causerait à leurs proches ? Je n'en sais rien.

...et que j'imagine mal s'appliquer, par exemple, à une jeune mère de famille qui espère chaque jour le coup de fil pour une transplantation vitale, ou un gosse d'une dizaine d'années ayant hérité d'un coeur avec une malformation congénitale...

Et ces enfants là, ont un regard sur la vie et une sagesse que bien des adultes n'atteignent jamais.

Je ne pense pas que le don d'organe, quand on décide de le pratiquer, soit un désir de survivre...

Si survivance il y a après la mort, cette survivance ne passe pas par un morceau de foie, de poumon de coeur...

Je crois que lorsqu'on le fait (sachant que la réalisation de ce don ne sera possible que dans des conditions tellement dracononniennes...) c'est la possibilité d'offrir de la vie à quelqu'un qui n'en a pas devant soi.

En revanche, je crois qu'il ne faut pas laisser cette décision dans les mains de nos proches... c'est un trop lourd tribut pour eux.

La seule solution c'est effectivement.. la carte à porter sur soi.

Mais j'ai grande honte à vous avouer que pour y avoir pensé souvent... je ne l'ai jamais fait !! Ah ces belles intentions qu'on ne matérialise pas par paresse,... manque de temps, ... manque du bon papier..

Enfin, il n'est jamais trop tard, n'est ce pas ?? Il faut se dépêcher car la decrépitude inhérente à la vieillesse... C'est pas une raison !

Je vous DONNE (sujet oblige) le lien :

http://www.france-adot.org/demande-carte-donneur.php

à vous d'en faire... ce que vous souhaitez !

Bleue a écrit:

Bonjour Ramsès

Possible que je sois trop catégorique, mais il s'agit certainement d'un reflexe à ce genre de pensées trop souvent entendues...

........

...et que j'imagine mal s'appliquer, par exemple, à une jeune mère de famille qui espère chaque jour le coup de fil pour une transplantation vitale, ou un gosse d'une dizaine d'années ayant hérité d'un coeur avec une malformation congénitale...

Et ces enfants là, ont un regard sur la vie et une sagesse que bien des adultes n'atteignent jamais.

Bien sûr mais je ne parlais que pour moi !

Et en plus, j'ai des réflexions bien terre à terre.

On se plaint tout le temps du gouffre de la Sécu. Mais il faut reconnaître que, d'un côté, les gens vivent plus vieux et plus confortablement que par le passé, justement grâce aux soins qu'ils peuvent recevoir, mais que de l'autre, il n'y a plus de sélection naturelle.

En plus, je me pose tout le temps des questions quand je vois les efforts dépoyés d'un côté pour que certains survivent - en ce compris les animaux familiers - et d'un autre côté, tout ce qu'on fait massivement pour tuer.

Je pense que c'est la plus grande contradiction de l'humanité.

En tout cas, sauf si je ne suis pas en état de décider, je ne ferai rien pour prolonger ma vie en étant une charge pour la collectivité.

Sagesse ou folie ? Chacun en pensera ce qu'il veut.

Voici ma petite part à ce sujet

Ce que j'écris ici, est issu de ma petite expérience en tant que bénévole, accompagnant les gens en demande d'organes, puis transplantés

- il faut impérativement que les organes soient compatibles entre donneur et receveur, ce qui n'est pas forcément le cas même entre gens de même sang
- l'attente peut donc être très longue, et le malade a tout le temps de mourir avant de recevoir l'organe qui le sauverait
- Il y a les donneurs vivants et les donneurs morts
- les donneurs vivants peuvent donner par ex un rein (pour autant que les personnes soient compatibles, je l'ai dit), mais aussi un morceau de foie. Le foie se régénère relativement facilement chez qqun en bonne santé. Cela se fait le plus souvent entre un père, une mère et son enfant. J'ai assisté à des scènes très émouvantes où un père qui donnait un morceau de foie à son enfant malade, avait l'impression de donner une deuxième vie à son enfant
- ils y a les donneurs morts, càd en état de mort cérébrale mais qui sont maintenus en vie artiificeille via les machines
Ces donneurs potentiels sont le plus souvent des jeunes ou des adultes que la mort a surpris à l'improviste et qui sont arrivés mourants à la clinique
- qd un proche est en état de mort cérébrale (donc irréversible, vraiment mort!!), il est extrêmement difficile de demander à la famille de pouvoir prélever les organes sur leur proche décédé, car il garde toutes les apprences de la vie, du sommeil: le peau est rose et chaude, le respirateur respire pour lui...d'où l'importance d'en parler AVANT
- un donneur DCD peut donner ainsi bcp d'organes, le coeur, les poumons, la rate, le foie, les yeux, les reins ...et sauver ainsi énormément de personnes qui quelque part dans le monde attendent l'organe qui les sauvera
- il y a une banque mondiale de données de donneurs potentiels avec leurs compatibilités
- le don est anonyme, on ne sait pas de qui on reçoit le coeur ou le poumon qui permet de continuer à vivre, Mais le receveur ne passe pas un jour, croyez-moi, sans penser à cette personne qui lui permet de vivre
- Qd on est transplanté, le chemin de croix n'est pas terminé: il y a tous les problèmes bien réels du REJET de l'organe transplanté: la personne doit prendre des médicaments anti-rejet A VIE.
Parfois le rejet est dû à des motifs psychologiques, le maldade ne supportant pas d'être "squatté" par un organe étrnager: il y a donc à BXL en tous cas, un accompagnemant psy de la personne greffée
- la demande est bien plus grande que l'offre. De là la sensibilisation au don faite par les média. De là hélas aussi les abus où dans les pays pauvres, certains n'hésitent pas à "vendre" un rein ou une rétine, ou un poumon

J'ai été le témoin de scènes très émouvantes En voici une
Un jour, je reçois une famille en larmes dont le jeune ado vient de se fracasser contre un arbre à moto. Il est à la clinique, il lutte contre la mort.
Il meurt, et la demande est faite à la famille de prélever les organes
Les parents acceptent (la décision doit être prise très rapidement).
Une famille étrnagère arrivée était en attente d'un foie pour une jeune ado malde depuis longtemps. C'est le coeur en fête qu'ils sont venus me dire que leur enfant avait reçu un nouveau foie qui lui permettrait de vivre
Moi je savais d'où venait le foie, que la mort de l'un engendrait la vie de l'autre. Deuil d'un côté, joie de l'autre...ainsi va la vie

Je pourrais vous raconter plein d'histoires comme ça...
Beaucoup ont inspiré des nouvelles que j'ai écrites.
Voilà
Bonne journée

Merci Coumarine pour ce très beau témoignage .

Coumarine certainement que ces instants là sont des instants lourds de sens et d'émotions. Je comprends qu'ils t'inspirent.

Etre pour le don d'organes ne représente pas pour moi être pour l'acharnement thérapeutique. Il va permettre souvent de mieux vivre à des jeunes qui auraient vécu autrement mais dans le mal être.. la plupart du temps.

Ramses tu as largement raison de souligner le paradoxe humain. Le bien et le mal. la destruction, la survie. Et aussi vivre à tout prix, et se suicider (ou se laisser mourir).

Il n'y a qu'une seule réalité. la vie est un passage. Quand le gué est franchi, on ne revient pas en arrière. Alors, un petit bout de soi pour redonner de la vie à un autre, c'est quand même une belle idée. Bien sûr que même avec une carte.. j'aurais dépassé peut être l'âge où je puisse être "intéressante" de ce point de vue là.. mais si c'est possible c'est vraiment quelque chose qui me plairait : je te donne...

Que de questions après tous vos témoignages.
Je rejoins Ramsès sur plusieurs points. D'une part, je me demande si mon âge me permet encore de donner quelques organes encore en état de marche. La transplantation n'est pas une quincaillerie où on peut acheter n'importe quel boulon ou vis. Il faut qu'il y ait compatibilité entre donneur et receveur.
D'autre part, ce n'est pas ce qu'il adviendra de mon corps après ma mort qui me préoccupe. Je souhaite d'abord qu'il n'y ait pas d'acharnement thérapeutique et ensuite je veux être incinérée.
Alors, que faire ? Si j'étais cynique je dirai que les donneurs les plus "intéressants" sont les jeunes.
Cela ne m'exonère pas de l'action que je peux avoir. Je suis allée sur le site indiqué par Océane, et je ne l'ai pas rempli. Je me suis juste demandée si cela me donnerait uniquement bonne conscience alors que "mes dons" ne serviraient à rien.
Je crois que personne n'a la réponse.

Je comprends ta réaction Mildred.

Je me suis posé la même question, et je me suis inscrite quand même.

Je voudrais élargir le débat.

Don d'organe.... valable quand on est jeune, ou encore jeune. Oui, sans doute.

Mais "donner son corps à la science" ??

pour vous faire une opinion, allez visiter ce site :

http://www.aphp.fr/site/actualite/mag_donducorps.htm#2

Qu'en pensez-vous ?

Je suis très partagé sur le don d'organes....
Mais bon... je vais pas argumenter maintenant....
questions d'éthiques
de rapport à la mort
au corps
etc....

Pour ce qui est de "donner son corps à la science"... je m'y vois pas pour l'instant....
Trop entendu de carrabins..... et ce qu'ils font des corps !!!
M'intéresse pas que ma zigounette finisse dans le formol sur le bureau d'une chambre d'étudiant !!
Même si elle est magnifique !!
(mesdames c'est quand vous voulez...)

et d'une étudiante ????



Je n'avais pas vu les choses sous cet aspect !!

et pour parioder rostand... "ce monument quand le visite t'on ??"

Océane, n'alimente pas les fantasmes d'Alain, mdr!!!!!!!!!!!!!!

sinon il risque de lui arriver l'aventure de ton chat dans ton avatar !

Mildred a écrit:

Océane, n'alimente pas les fantasmes d'Alain, mdr!!!!!!!!!!!!!!

Oufti !!!

Je n'oserai jamais vous dire tous mes fantasmes !!

si jamais des enfants passent par ici !!!

Pour commencer, je suis désolée de suspendre brutalement les fantasmes d'Alain ; d'autant que je trouve abominable qu'un crétin s'immisce tout soudain dans les miens...( pourquoi pas un post à ce sujet ?)

Je reviens à la conversation initiale et je crois qu'il faut séparer, don d'organes, acharnement thérapeutique et legs de son corps à la science.
Il s'agit de trois débats différents !

Pour recentrer comme tu dis bleue, je trouve que le don d'organes et celui du legs à la science a beaucoup de points communs.

A part, que le premier (vu notre âge) ne doit pas être réalisable à tous les coups, alors que le second l'est.

Pour moi il repose sur le principe fondamental que le corps ne représente qu'une enveloppe et que cette enveloppe il faut bien... s'en débarasser ?? en quelque sorte.

Et puis que l'on est des individus certes, mais qui vivont dans une société qui a besoin soit d'organes - soit de progresser.

Ces deux thèmes répondent bien pour moi au sujet initiateur qui est : je te donne ...

Le thème sur l'acharnement thérapeutqique est tout autre et ne répond pas à la question précédente.

Citation :

Pour recentrer comme tu dis bleue, je trouve que le don d'organes et celui du legs à la science a beaucoup de points communs.

Non, justement, ma chère amie, je l'entends et le distingue très différemment.

Merci d'approfondir...

Pour moi, un va avec la possibilité d'une autre personne de continuer de vivre ou plutôt de vivre mieux.

L'autre permet on peut le supposer une meilleure connaissance du corps humain, donc favorise la découverte de nouvelles méthodes, sciences, etc. qui va permettre de sauver un nombre important d'êtres humains.

Ton corps sert directement dans le premier cas. Indirectement dans le second.

Enfin, c'est comme cela que je vois les choses. Et toi ?? et vous autres ??

Je rejoins le point de vue de Bleue
Le don d'organes , ce n'est pas le don de son corps à la science
Ce sont deux choses différentes pour moi

Je vous ai parlé longuement du don d'organes
On peut donner des organes comme le foie jsuque assez tard dans sa vie

Les organes ne sont jamais prélevés sur qqun qui meurt de maladie
Il faut une mort inattendue, et un état de mort cérébrale
Quand ton enfant garde l'aspect d'un enfant vivant grâce aux machines, alors qu'il est déclaré mort, je répète que c'est quasi inhumain pour des parents d'autoriser le prélèvement de organes
Or les organes doivent être maintenus en état de "vie" artificielle
le foie prélévé par ex n'a que quelques heures de vie hors corps dans de la glace
C'est l'URGENCE
Et parfois ce foie part au bout du monde là où l'attend une personne complètement compatible

Il arrive que l'organe transplanté fasse un rejet après des années de "bonne conduite "dans le corps recevuer
Tour est alors à recommencer...certains vivent ainsi deux à trois transplantations

Encore une anecdote (j'en ai plein comme ça)
Dans la cliniique universitaire où j'ai accueilli ces familles et leurs malades, il y a un médecin reconnu pour les greffes de foie sur les enfants
Il y avait en attente de foie pour leur jeune enfant malade, une famille juive et une famille palestinienne
J'aime autant vous dire que alors les gens sont égaux devant la maladie et ne songent plus à se faire la guerre
les deux enfants ont été greffés en même temps: ils ont reçu chacun un demi foie d'un donneur compatible décédé

Ce sont de petits miracles qui se passent alors...

merci de ton témoignage coumarine.

l'histoire de ces deux enfants c'est très beau.

Evidemment ce don là est plus fort. Est ce à dire que vous êtes contre le fait de donner son corps à la science ??? A part alain (qui s'en est tiré avec une belle pirouette), personne n'a émis d'opinion tranché sur ce sujet. Que vous n'appelez pas un don, soit.