Parce que ce soir la lune est pleine, je pense à la FEMINITE

Je me posais ce soir une question qui peut sembler bizarre
Je regardais la lune, dans toute sa beauté de pleine lune
Ca m'a fait penser à la femme, ou plutôt à la féminité

Qu'est ce que c'est que la féminité?
Qu'est ce qui fait qu'une femme est féminine, pleinement féminine?

La féminité concerne-t-elle le physique, le moral ou les deux?

La star de papier glacé est-elle féminine?
La mère de famille mère avant tout, a-t-elle perdu sa féminité?
Une femme âgée peut-elle être encore féminine? Perd-on sa féminité avec la beauté de la jeunesse?

La féminité concerne-t-elle moins le physique que les qualités typiquement féminines, comme par ex l'écoute, la douceur, l'accueil, ou autre chose encore?

Vous, les femmes de ce forum, vous sentez-vous féminines, pleinement?, et comment?
Toi l'homme de ce forum, c'est quoi pour toi une femme féminine?

(Plus tard on pourra si vous le voulez, échanger sur ce qui fait qu'un homme est pleinement homme)

Tout le monde va sans doute trouver ma réponse bizarre.

En fait, de moi-même, je ne me suis jamais vraiment posé la question.

C'est plutôt à travers les yeux des autres que j'apparais comme étant une femme et biologiquement parlant, il est incontestable que je suis bien née femelle.

Et je suis toujours agacée quand quelqu'un, au vu de mes seules rondeurs, me prête d'office des défauts ou des qualités que je n'ai pas nécessairement.

Depuis mon enfance, je me suis toujours vue comme étant un être humain avant tout.

Les filles jouent à la poupée et les garçons aux billes ou à faire la guerre ? Bof.

Jouer à la poupée ne me passionnait pas du tout ! Par contre, je ne dédaignais pas de me colleter avec les gamins du coin et je rentrais souvent à la maison avec des vêtements déchirés et quelques bleus ou écorchures.

Mon plus grand rêve de jouet, que je n'ai jamais réalisé, c'était le petit train électrique.

Et si ce n'était que mes forces physiques ont bien décliné et que mes doigts sont devenus raides, je manipulerais encore bien avec dextérité le marteau et le tournevis. La foreuse et la ponceuse aussi. Sans parler de la décapeuse, des brosses et des rouleaux de peintre dont je savais tirer un bon parti.

Ne me demandez par contre pas ce que je pense du fer à repasser : c'est un outil d'esclavage que j'ai depuis longtemps rayé de ma vie. Et je manipule mieux un ordinateur qu'une machine à coudre.

Les femmes se maquillent et ne pensent qu'aux "chiffons" ? Encore bof. J'ai toujours été habillée à l'as de pique parce que pour moi, l'emballage n'a pas beaucoup d'importance. C'est le contenu qui compte.

Me maquiller, je l'ai certes fait pendant longtemps parce que quand je ne le faisais pas, on me traitait de "cabillaud" à cause de mes yeux saillants et j'avais toujours l'air malade d'un fromage blanc.

Alors, je suis quoi ? Un monstre ?

La féminité ! Quel beau sujet auquel je suis très attachée.

Pour moi la féminité est d'abord une question de mental. Beaucoup plus qu'une question de physique.

Une femme féminine est une femme qui est heureuse d'être une femme et qui assume cette acceptation.

Etre féminine pour moi, cela veut dire désirer plaire. Plaire à soi d'abord. Bien dans sa tête. Bien dans son corps. (l'un entraine l'autre...)

Accepter aussi son corps avec les attributs féminins qu'il a rondeurs, suavités. (d'ou pour moi la non féminité des "planches à pain" mannequin des magazines).

Plaire aux autres évidemment. Il y a toujours - pour moi - un côté de séduction dans la féminité, séduction qui n'est pas obligatoirement primaire (style clin d'oeil.. ou faire du pied). Une femme féminine a du charme, le sait, et en use voire en abuse.

Cela veut dire que la féminité, c'est un état d'esprit.

des femmes très enrobées sont ultra féminines... des mères aussi et la féminité ne se perd pas avec l'âge heureusement !

Je pense que la douceur, l'écoute etc... ce ne sont pas des qualités qui s'attribuent à la féminité.

Ces qualités s'attribuent à certaines femmes... et aussi à certains hommes.

** petit rappel... Alain n'est pas le seul représentant de la gente masculine ici ! Vinicius est actuellement absent, mais je suppose et j'espère qu'il va revenir et alimenter nos débats !!

Ramsès....

tu as posté pendant que j'étais en train d'écrire !! Excuse moi !!


Bien sûr que non, tu n'es pas un monstre.

Tu es un être humain, tu es une femme (excuse moi de ne pas aimer du tout ce terme de femelle ... qui n'est pour moi utilisé que dans la bouche des machos !!)

Il y a des femmes qui ont davantage de féminité que d'autres.

ce n'est pas un jugement de valeur !!

et bien sûr que ce qui compte, c'est d'abord le contenu. D'ailleurs j'ai bien précisé que les qualités dont parlait coumarine étaient des qualités qui s'appilquaient au femmes et aux hommes et non au côté "féminin" de la femme.

D'où nous vient ce côté là ?? Certainement pas de l'éducation, ni du modèle maternel... enfin dans mon cas ma mère n'était pas du tout féminine... et n'appréciait pas du tout ce qui s'y rapportait.

Non, c'est en nous. Comme on est blond, ou brun. Ou qu'on a les yeux bleus, ou verts.

Bien sûr ensuite l'éducation peut freiner, ou accentuer cette tendance chez l'enfant. Soit même la brider complètement. Ce qui est aberrant.

J'ai 5 petites filles, dont 2 petites filles extrêmement féminines. Les autres aussi, elles joeunt à la poupée, ... mais il y a une différence fondamentale.

Cela fait partie de nos différences. Qu'il faut accepter comme les autres différences d'ailleurs !

Question de terminologie, excuse-moi pour le terme "femelle". C'est à force de pratiquer l'anglais - surtout depuis que je voyage sur le Net - que je n'y trouve plus de sens péjoratif. Les anglo-saxons ne sont pourtant pas plus machos que les autres hommes.

Il est fort possible que certaines choses soient innées. Mais elles peuvent aussi avoir leur origine dans quelque chose qui s'est produit pendans la petite enfance.

Par exemple, je ne pense pas que c'était par coquetterie, mais quand j'étais toute petite, à ce qu'on m'a dit, je ne ratais aucune surface réfléchissante pour m'y mirer.

Je pense plutôt que je me comportais comme le font les chiens et les chats : curiosité pour ce reflet qu'on n'arrive pas à identifier.

Je suis même convaincue que j'essayais de savoir qui était cette créature que je voyais. Elle me fascinait mais je ne crois pas que j'éprouvais de l'amour pour ce reflet. Dommage. Et par après, cette manie m'esdt passée.

Quant aux qualités et défauts, je crois qu'on trouve de tout dans une population. Nous avons tous un côté féminin et un côté masculin diversement dosés.

Vouloir plaire, ça semble assez normal. Mais il est vrai que ce n'est pas non plus typiquement féminin.

Etant jeune, quand je me trouvais dans un cercle en majorité masculin, je supportais mal la concurrence des autres filles. Mais ce n'était pas de la coquetterie. Je crois que c'était une manifestation d'un certain égocentrisme qui m'est passé il y a bien longtemps.

Maintenant, la "féminité", je tendrais plutôt à me la représenter en termes de force et de courage, tout comme la "virilité". Bref, les mêmes qualités mais avec des expressions un peu différentes.

Tiens, je passe un peu du coq à l'âne mais une des seules choses qui me fait vraiment plaisir du fait que je suis femme, c'est que je ne suis pas obligée de porter le pantalon ! Je me sens trop enfermée dans un pantalon - sauf si c'était un pantalon comme en portent les odalisques.

En guise de première intervention
voici, pour moi, un exemple parfait de non-féminité....

Déjà fille de 1° ministre.... c'est d'un érotisme !!!

Océane a écrit:

** petit rappel... Alain n'est pas le seul représentant de la gente masculine ici ! Vinicius est actuellement absent, mais je suppose et j'espère qu'il va revenir et alimenter nos débats !!

Oui tu as raison Océane

J'espère qu'il nous donnera son point de vue

Océane a écrit:

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Une femme féminine est une femme qui est heureuse d'être une femme et qui assume cette acceptation.


Accepter aussi son corps avec les attributs féminins qu'il a rondeurs, suavités. (d'ou pour moi la non féminité des "planches à pain" mannequin des magazines).

J'aime bcp cette définition que tu donnes de la féminité Océane
Pendant longtemps, j'ai regimbé d'être née femme, je voyais tous les avantage qu'avaient mes frères, et leur supériorité aux yeux de mes parents
Je n'étais sûrement pas très féminine à cette époque, puis que je voulais ressembler à un homme (j'étais l'ex type du garçon manqué!)

J'ai appris à me sentir bien dans ma peau de femme, et cela a changé beaucoup de choses

Ramsès II a écrit:

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Maintenant, la "féminité", je tendrais plutôt à me la représenter en termes de force et de courage, tout comme la "virilité". Bref, les mêmes qualités mais avec des expressions un peu différentes.
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Oui je te lis bien Ramsès
Mais qu'est ce qui fait précisément la différence?

Je n'aime pas non plus ALain, ces images figées de papier glacé

Ces femmes ne sont pas VIVANTES

En prenant une certaine distance avec nos propres miroirs ajouté du regard des hommes, de tout ce qui a été écrit et s'écrira encore au sujet de la féminité....

Et bien je me demande tous comptes faits si...

La féminité n'est pas un cercle dont le centre est ailleurs

Ramsès a écrit:

..Maintenant, la "féminité", je tendrais plutôt à me la représenter en termes de force et de courage, tout comme la "virilité". Bref, les mêmes qualités mais avec des expressions un peu différentes.

c'est une bien belle définition que tu proposes là : Force et courage !

Mais alors comment différencierais tu ces qualités entre "féminité" et "virilité" ??

Bleue a écrit:

je me demande si .... La féminité n'est pas un cercle dont le centre est ailleurs

La féminité un cercle? oui, l'image me plait bien... enfin, pas pour dire que tout tourne autour d'elle...

Cela m'évoque la quadrature du cercle !!

Mais il serait où ce centre d'après toi ??

Bleue a écrit:

Et bien je me demande tous comptes faits si...

La féminité n'est pas un cercle dont le centre est ailleurs

Bonjour Bleue...contente de te revoir, il me semble qu'il y avait longtemps...

Où serait le centre d'après toi???

En ce qui me concerne je sais que il est très important que je sois CENTREE pour me sentir bien, centrée dans mon ventre, qui est mon assise, mon ancrage

Quand je suis décentrée, je suis dans ma tête, dans mes raisonnements, dans les idées qui tournent fou

Ou alors je me suis carrément désertée...

Donc faut que tu expliques davantage pour qu'on sache ce qu'est la féminité pour toi
Mais sans doute n'est-ce pas un concept abstrait
Sans doute sait-on ce que c'est que la féminité quand on rencontre une femme féminine

Elles sont drôlement belles les femmes féminines, même si elles sont plus âgées

Coumarine a écrit:

... Elles sont drôlement belles les femmes féminines, même si elles sont plus âgées

... je pense que tu voulais écrire "même quand elles sont plus âgées" ?

Effectivement, la féminité n'est pas une affaire d'âge... ni de vêtement d'ailleurs.

J'ai réfléchi au "centrage" qu'évoque coumarine..

Je crois qu'actuellement je ne suis pas centrée du tout, con-centrée oui !!

Je pense que pour être "centré", il me faudrait du mouvement autour de moi... Le mouvement familial ... c'est plus l'époque... celui du travail, non plus...

Alors, je suis un peu comme une roue qui tourne dans le vide. Pourquoi tourner d'ailleurs ??

Je cherche désespéremment une "nouvelle pente" à laquelle accrocher ma roue, avancer vers quelque part, vers un autre lendemain.

Bon, j'ai dévié... excusez moi !

Océane a écrit:

Ramsès a écrit:

..Maintenant, la "féminité", je tendrais plutôt à me la représenter en termes de force et de courage, tout comme la "virilité". Bref, les mêmes qualités mais avec des expressions un peu différentes.

c'est une bien belle définition que tu proposes là : Force et courage !

Mais alors comment différencierais tu ces qualités entre "féminité" et "virilité" ??

Je dirais que c'est dans la manifestation extérieure de ces qualités.

Un homme est supposé avoir ces qualités parce qu'il est un homme et s'il les applique, il en fait souvent une sorte de "religion". Il les applique, certes, mais souvent ne se prive pas de s'en vanter.

Une femme, par contre, agit plutôt en silence. Même de nos jours, les femmes sont encore supposées être fragiles et faibles. Et pourtant !